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 Présentation de Carlisle

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Carlisle Cullen

Carlisle Cullen

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MessageSujet: Présentation de Carlisle   Présentation de Carlisle Icon_minitimeLun 30 Nov - 22:23

Nom : Cullen
Prénom(s) : Carlisle
Âge/Date de naissance : 23 ans physiquement, 457 ans. Carlisle est né le 13 Janvier 1640.
Caractère : Carlisle est un bien drôle de vampire. Il est végétarien. Il ne supporterait pas de se nourrir d'un humain. Des siècles d'entrainements lui permettent de résister admirablement bien à l'appel du sang, auquel il est souvent confronter puisqu'il est docteur. En effet, il ne peut s'empêcher de prendre soin des gens, qu'ils soient humains ou vampires. Carlisle est très attentif aux autres, et assez compréhensif. Il aime sa famille plus que tout, et est près à la protéger à n'importe quel prix. Il est très triste du départ de son fils, et espère encore parfois qu'il revienne. Le retour à Fork la rendu un peu nostalgique, et malgré tout il est heureux d'être ici.

Never Think Et Let Me Sign !!!


Dernière édition par Carlisle Cullen le Ven 25 Déc - 22:19, édité 2 fois
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Carlisle Cullen

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MessageSujet: Re: Présentation de Carlisle   Présentation de Carlisle Icon_minitimeMar 1 Déc - 0:07

RP n°1 :

12 Octobre 1663. Il faisait nuit, il pleuvait. Je pouvais sentir chaque goutte d'eau gélée sur mon corps refroidi. Je m'allongeais sur le dos, tendant ma tête vers le ciel, fermant les yeux, juste pour sentir la pluie contre mon visage. Chaque sensation que j'éprouvais, chaque signaux du monde extérieur, la dureté des pavés sous mon dos, mon souffle rauque, mes vêtements trempés collant à ma peau couverte de sueur, étaient autant de messages qui m'assuraient que j'étais encore en vie, et que je tentais faiblement de graver dans ma mémoire. J'avais 23 ans, et je voulais vivre.

Mon père, Joseph, était un pasteur londonien. Son église était très modeste, et sa communité assez petite, mais il était relativement connu dans toute la ville pour ses prêches emportés à la limite du fanatisme. Il avait de la chasse aux monstres -sorcières, loup-garous, vampires...- son dada. Le mal absolu, les envoyés de Satan sur Terre. A défaut de pouvoir détruire le mal que chaque homme entretenait au fond de son coeur, Joseph s'était lancé dans une chasse au dahu, en emportant avec lui une poigné de fidèles qui voyaient là une bonne façon de se défouler sans pour autant tâcher leur âme. Il en résulta qu'à force de chercher le mal dans tous les coins, il le voyait même là où il n'existait pas. Un grand nombre d'innocents périrent devant ses yeux. Lui arriva-t-il de tomber sur une réelle créature du Diable ? Possible, mais je n'aurai pu en jurer.
J'avais toujours été plus calme, plus posé, moins porté sur la religion. J'étais croyant bien sûr, mais relativement modéré, ce qui faisait d'ailleurs beaucoup de peine à mon père. Finalement, comme chaque homme -ou presque- est éphémère sur cette Terre, Joseph commença à se faire un peu vieux pour courir après ses ombres. Environ un mois auparavent, il me sommait de reprendre les rênes, sûrement dans l'espoir de me remettre dans le droit chemin. Bien que sans étant vraiment convaincu, je repris sa tâche fastidieuse.

Je ne sais combien de temps je restai là à sentir l'eau couler sur mon visage. A peine quelques secondes sûrement, mais elles me semblèrent durer une éternité. Les cris d'hommes approchant me ramenèrent à la réalité. Il ne fallait pas qu'il me trouve, pas dans cet état là, je ne voulais pas qu'il me tue. Je me retournai sur le ventre et rampai péniblement vers une ruelle étroite, entre deux hautes maisons. Juste avant de me cacher là, je jetai un coup d'oeil dans la direction d'où provenaient les cris. Je pouvais déjà apercevoir les lueurs des torches qui venaient dans ma direction. Je me terrai dans l'ombre de la ruelle et regarda la troupe de londoniens enragés, conduit en tête par Joseph, qui courant dans la direction où était parti le monstre. Alors que le vacarne de leur passage s'estompait dans les rues de Londres, j'entendis pour la dernière fois la voix de mon père. Il hurlait mon nom.

Un jour que je sortais d'une auberge, je surpris une discussion entre deux habitants d'un quartier mal famé. Intéressé, je m'approchai. Ils m'assurèrent que dans une vieille bâtisse presque en ruine près de chez eux était habitée par des créatures pâles, aux yeux cernés et rouge sang. Je décidai d'enquêter, seulement je fis l'erreur d'en parler à mon père qui enjoignit aussitôt sa troupe de fidèles pour aller chasser les "envoyés du Diable" avant même de vérifier s'ils n'étaient pas des humains comme les autres. Je parti donc en éclaireur avec trois des amis, afin de pouvoir prévenir les éventuels innocents du danger. Seulement pour une fois, les vampires étaient bien réel. L'un des suceurs de sang surgit de l'ombre d'une ruelle et nous agressa avant qu'on ne puisse faire un geste. Il tua deux d'entre nous, et me mordit au cou. Il voulait sûrement me vider de mon sang, mais il me laissa tomber lorsqu'il entendit la troupe de londoniens guidée par mon père approcher. Il me laissa sanguinolant sur le pavé tandis qu'il emportait le dernier homme.

Je restai silencieux, allongé dans l'ombre, en attendant que s'estompe le brouhaha des londoniens enragés. Au bout de quelques minutes, je n'entendis plus que le bruit lent de ma respiration. Je m'allongeai, heureux d'être encore vivant, mais soudain, une vive douleur éclata dans tout mon corps. Je n'avais jamais ressenti ça. C'était une douleur poignante, acide. Comme quand on se coince le doigt dans une porte, sauf qu'elle restait toujours aussi vive. Je failli hurler, mais je ne voulais pas être repéré. Je serrai les dents comme je le pouvais. Je me répétais toujours la même phrase : "Je veux vivre." Petit à petit la souffrance prit toute la place dans mon esprit, je ne pouvais plus réfléchier, plus penser clairement. Tout n'était que douleur, comme si mon sang s'était transformé en acide. Finalement je me mis à hurler. Mais bientôt même la voix ma manqua, rien ne pouvais soulager ma souffrance. J'avais 23 ans, et je voulais mourir.


Dernière édition par Carlisle Cullen le Dim 6 Déc - 0:59, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Présentation de Carlisle   Présentation de Carlisle Icon_minitimeSam 5 Déc - 20:08

RP n°2 :

- Docteur Cullen, je suis désolé de vous dérangez, mais madame Masen vous demande immédiatement. Elle est au plus mal.

- J'arrive immédiatement, répondit Carlisle en se levant d'un bond du fauteuil où il était installé.

Il suivit la jeune femme -Emilie s'il se souvenait bien- qui était venu le chercher. Comme la plupart du personnel de l'hôpital en ce moment, c'était une volontaire. On était le 13 décembre 1918, et la pandémie de grippe espagnole était à son apogée. Le manque de personnel fasse au nombre important de maldes se faisait gravement ressentir et tous ceux qui voulaient aider étaient les bienvenus. Carlisle observa l'apprentie infirmière. Elle ne devait pas avoir plus de 20 ans, elle était plutôt petite et assez maigre. Elle portait des habits froissés -elle n'avait pas eu le temps de se changer depuis un moment- qu'elle arrivait malgré tout à garder assez propres. Elle dégageait un charme naturel, ainsi qu'une bonne odeur, douce et subtile, alléchante. Mais ça faisait bien longtemps que Carlisle se contrôlait suffisamment pour ne rien laisser paraître. Il inspira et profita de ce parfum avant qu'il ne s'estompe, mais c'est à peine si il ressentit l'envie de sauter à la gorge de la jeune femme. Elle avait un visage fin, un peu enfantin, sur lequel retombaient des cheveux lisses d'une couleur châtain foncé, une mèche rebelle lui retombait sur les yeux. Quelques tâches de rousseurs, qui n'enlevaient rien à sa beauté certaine, faisaient resortir ses yeux verts foncés en forme d'amandes. Quelques minces rides aux coins de ses lèvres laissaient deviner qu'elle souriait beaucoup jadis. Mais aujourd'hui elle avait une expression tendue, lasse, et de grandes cernes laissaient deviner son état de fatigue avancé.

- Comment faites-vous pour tenir un tel rythme ? Demanda-t-elle respectueusement. Vous ne prenez jamais plus d'une demi-heure de repos à la fois, mais pourtant vous semblez toujours être en forme. Bien que vous ayez un teint très pâle.

Carlisle sourit. Son teint était parfaitement normal, du moins pour un vampire. Et comme pour tous ceux de sa race, il n'avait pas besoin de dormir, et n'avait donc aucun besoin de repos. S'il faisait semblant de dormir de temps en temps, c'était pour les apparences, mais il ne pouvait ne pas aider les gens qui souffrait tout autour de lui, et très vite il se remettait au boulot. Mais ça, l'infirmière ne pouvait le savoir.

- L'expérience je suppose, répondit-il.

- L'expérience ? Enfin, vous êtes à peine plus vieux que moi ! S'exclama-t-elle.

- Je ne fais pas mon âge, dit-il, évitant de s'étendre sur une autre de ses caractéristiques vampiriques. Mais assez parler de moi. Qu'est-ce qui vous a poussé à vous portez volontaire ?

- Que voulez vous que j'vous dises ? Répondit-elle avec un haussement d'épaules. Mon frère est tombé malade. J'ai vu la maladie de mes propres yeux, ça m'a poussé à vouloir aider.

- Donc avant celà vous n'aviez jamais voulu devenir infirmière ? Demanda Carlisle en lui jetant un regard surpris. La jeune femme avait toujours été si attaché à aider les malades qu'il avait toujours cru que c'était son rêve.

- Non, répondit-elle en souriant, j'ai toujours pensé que la vue de sang me répugnerait.

Carlisle sourit. Il pouvait comprendre celà. La vue du sang le répugnait lui aussi, mais pas pour les mêmes raisons.
Mais ils ne purent continuer à parler. Ils arrivaient au mess qui avait été réaménager pour accueillir des malades. Les lits étaient séparés par des rideaux afin de préserver un minimum d'intimité. Des infirmières et quelques médecins portant des masques passaient de lit en lit voir comment se portaient les malades. La grippe espagnole avait fait pas mal de ravage, et était beaucoup mortelle que toutes les grippes connues à ce jour. Environ 20 fois plus. Et ils n'avaient que peu de moyens de lutter contre la pandémie. Carlisle avait bien entendu parler d'un médecin français -Duchesne, un truc comme ça- qui avait fait des recherches sur certaines moisissures, qu'il pensait capable de lutter contre des microbes. Mais ses travaux n'avaient pas eut de suite.

- Allez-y, elle vous attend. Je pense qu'il ne lui reste plus longtemps à vivre, murmura Emilie d'un ton compatissant.

Carlisle sourit à la jeune infirmière. Elle était gentille et attentionnée. Elle ferait une très bonne infirmière avec le temps. Puis le vampire se dirigea vers un des lits.
Une femme y était allongé. Elle avait à peine 40 ans, et pourtant elle faisait beaucoup plus vieille. Son visage, balayant sa beauté passée, était maigre et aussi pâle qu'un vampire. Ses cheveux, qui avaient autrefois été bouclés, soyeux et d'une belle couleur cuivrée, étaient aujourd'hui ternes et plein de noeuds. Des cernes lui courraient tout autour des yeux et se prolongeaient dans des rides creusées par l'inquiétude et la maladie. Ses yeux bruns reflétait une légère peur et une grande lassitude. Sa respiration était ténue et lente. Elle, qui avait jadis été majestueuse, était aujourd'hui misérable.
Carlisle resta un moment à contempler cette femme qu'il admirait pour sa tenacité. Ses yeux d'or semblait brillant. Il était problable qu'il aurait pleurer s'il avait pu.

- Ne reste pas là à me regarder comme un chien battu Carlisle. Approche, lui ordonna-t-elle dans un murmure, mais avec un sourire.

Le vampire s'approcha en silence -il ne pouvait dire un mot-, s'assit sur le rebord du lit et prit la main de la femme avec qui il avait tellement discuté ces derniers jours. Il ressentit une faible pression, et comprit qu'elle n'avait la force de serrer plus. Celà l'attrista d'autant plus.

- T'aimerai-bien pleurer là hein ? Reprit-elle avec un petit rire. J'dois vraiment avoir l'air pitoyable.

Carlisle passa sur sa première réplique. Elle avait compris beaucoup de chose sur lui, peut-être même plus qu'il le croyait. Et malgré son état de malade avancé, elle arrivait toujours à l'étonner.

- Non tu n'es pas pitoyable, répondit-il d'une voix enrouée.

- C'est ça ! Ton regard dit tout l'inverse. Et c'est pas très encouragent pour moi je dois dire. Enfin il faut qu... Elle s'interrompit dans une quinte de toux.

- Oh, oh du calme ! Lui dit Carlisle en lui prenant le pouls. Tu es faible, arrête de parler, il faut que tu te repose.

- Pas question, reprit-elle une fois que sa toux se fut calmé, j'aurai bientôt tout le repos qu'il me faut. Il faut que je te parle d'Edward. Il faut que tu le sauve

- Je vais faire tout mon possible, promis Carlisle, et pour toi aussi.

- Pour moi, c'est fini, je le sais bien. Depuis ce matin j'ai l'impression d'avoir perdu toute ma vigueur. J'passerai pas le soir. Mais tu peux encore sauver mon fils. Pas avec ta médecine, mais avec ton autre moyen, quelqu'il soit... Oh fait pas comme si tu comprenais pas ! Reprit-elle alors que Carlisle la regardait abasourdit. Je me suis renseignée figure-toi. T'es là depuis 10 ans, mais t'as pas pris une ride. Tu ne dors presque pas, mais tu es toujours en forme. Et puis personne ne t'a jamais vu avoir une vie sociale, dommage tu vaux le coup crois moi.

Elle repartit alors dans une quinte de toux qui lui coupa le souffle. Carlisle la força à se rallonger, elle était brûlante. Elle avait sûrement raison, il lui restait peu de temps. Le coeur du vampire se serra -métaphoriquement du moins- à l'idée de voir mourrir cette femme avec qui il avait passé tellement de bons temps, et si peu en même temps. Trop peu... La vie est longue pour un vampire. Surtout lorsqu'il est seul. Et Carlisle, à part durant certaines périodes, avait toujours été seul. Il avait souvent pensé à se faire un compagnon, qu'il pourrait élevé selon ses moeurs. Mais comment aurait-il pu enlever la vie à quelqu'un ?
Mais à travers sa tristesse, il était malgré tout heureux. Quelqu'un avait vaguement conscience de sa véritable nature, et l'acceptait tel quel. Il ne pouvait que d'autant plus aimer cette femme, qui avait été un véritable rayon de soleil.


- S'il te plait sauve le, murmura-t-elle dans un souffle, fais ce qu'il faut.

Carlisle acquiesa en silence. Il lui caressa les cheveux, dans un geste rassurant. Il ne sut jamais vraiment combien de temps il resta là, à faire ce geste mécaniquement. Il lui fallu un moment pour se rendre compte que son coeur avait cessé de battre. Elle s'était évanouie en silence, rassuré à l'idée que son fils allait vivre. Un léger sourire plissait le bord de ses lèvres, et elle semblait avoir retrouvé son port majestueux d'antan. La mort lui allait bien. Elle était belle, et toute sa misère s'était envolé avec le poids de la vie et de la maladie.
Carlisle la serra contre lui et lui embrassa le front avec tendresse.


- Il vivra, jura-t-il dans un murmure, il vivra à jamais.

Il resta encore un moment près d'elle, puis tira le drap sur son visage. Enfin il resortit, les yeux brillants, couleur or liquide. Emilie entra à ce moment dans le mess et vit le vampire. Elle comprit à son regard, et une larme coulait sur sa joue. Elle connaissait peu mère d'Edward, mais, comme tous ceux qui l'avaient connu de près ou de loin, elle l'appréciait énormément. Elle s'approcha de Carlisle.

- Vous allez tenir le coup ? Demanda-t-elle.

- Ça va aller, dit-il d'une voix tremblante.

- Venez vous asseoir un moment. Vous avez bien besoin de repos.

Elle le guida vers un fauteuil libre, et s'éclipsa un moment. Puis elle revient avec un chocolat chaud, qu'elle tendit au vampire. Carlisle regarda avec amusement la boisson chaude dont il se dégagea un bon arôme, venant se mêler au parfum d'Emilie. Elle ne pouvait pas savoir qu'il ne mangeait ni ne buvait rien -à part du sang évidemment-, aussi fit-il l'effort d'avaler une gorgé du chocolat. Il était exellant, et bien qu'il ne soulageait en aucun cas sa soif, celà lui fit du bien de sentir la boisson chaude couler dans sa gorge.

- Merci, dit-il en souriant à la jeune infirmière, il est exellant.

- De rien docteur, répondit-elle, je sais que vous étiez proche d'elle.

- Je pense qu'on peut se tutoyer maintenant, et tu peux m'appeler Carlisle, Emilie c'est ça ?

L'infirmière rougit légèrement, heureuse que le docteurn, respecté et surtout replié sur lui-même, se souvenait de son nom. Elle acquiesa silencieusement.

- Assieds toi, ne reste pas planté debout comme ça.

- Vous savez que vous avez des yeux bizarres ? Dit-elle après un court moment de silence, oubliant aussitôt le tutoiement.

- Bizarres ? Demanda Carlisle en souriant.

- Excusez moi, répondit-elle en rougissant, je ne voulais pas être irrespectueuse.

Carlisle éclata de rire.

- Ne t'inquiète pas. J'ai toujours eu les yeux de cette couleur, mentit-il, à la longue on s'y habitue.

- En tout cas, dit-elle en souriant, ils sont très beaux.

- Merci.

Ils restèrent un moment à parler. Emilie était gentille et pleine de compassion. Assez timide en apparence, elle était cependant, une fois mise à l'aise, souriante et pleine de vie. Elle avait un humour subtil et frais, qui remonta considérablement le moral de Carlisle.
Il finit cependant par l'abandonner, prétextant une tournée des malades. Cependant, c'était un malade précis qu'il voulait voir.

Le lit d'Edward était un peu plus loin que celui de sa mère, en effet, ayant été contaminé plus tard, il n'avait pas été possible d'installer le jeune homme au près de sa mère. C'était peut-être mieu dans un sens, au moins il n'avait pas eu à entendre les derniers instants de sa mère. Carlisle se demanda comment il pourrait annoncer celà au gamin. Après tout il n'avait que 17 ans, et le choc allait être rude. Finalement Carlisle décida de ne rien lui dire dans l'immédiat. Il ne voulait pas que le jeune homme refuse d'être sauvé par désespoir. C'était peut-être aussi un peu hypocrite. Pour une fois, Carlisle avait la possibilité d'avoir un compagnon, un qui ne serait ni éphémère ni effrayé par sa véritable nature. Et plus le vampire avançait en direction du jeune Edward, plus il ressentait cette solitude qui lui pesait depuis des années, des siècles. Il désirait vraiment transformer ce jeune homme. S'il l'acceptait bien entendu.
Il arriva devant le lit et contempla avec un oeil neuf le jeune homme. Comme sa mère, il avait le teint pâle et de grandes cernes. La maladie avait progressé assez rapidement chez lui, et il était déjà très faible. Il lança un regard terne à Carlisle.

- Vous devriez mettre un masque Docteur, vous allez attrapper ma saloperie.

Carlisle sourit.

- Non je ne pense pas. Je suis plutôt résistant.

Carlisle s'approcha d'Edward et s'installa à ses cotés. Il prit son pouls et sa température. Tout paraissait normal, si ce n'est que sa tension était plutôt basse.

- A votre avis, il me reste combien de temps ? Demanda Edward. Il marqua une pause, puis reprit en voyant que Carlisle ne répondait pas. Allons vous savez autant que moi que je vais mourir.

- Pas forcément... Murmura le vampire.

Edward éclata de rire, qui se termina par une quinte de toux. La scène paraissait presque pathétique. Ca n'était qu'un gamin. Il n'aurait pas du subir ça. Ou plutôt, rectifia Carlisle, aucune des personnes ici présentes n'auraie,t du subir ça. C'était la pire pandémie que l'Homme n'ait jamais connu. Pire encore que la Peste Noire, d'après les derniers relevés des morts.

- Et qu'est-ce qui pourrait bien me sauver à ce stade ? Demanda le malade. À par un miracle divin peut-être...

- Non pas un miracle... Murmura Carlisle, plus pour lui même qu'autre chose. Le contraire en fait.

- Pardon ? Qu'avez-vous dit ?

- Si je te disais que j'avais un moyen de te sauver la vie.

- Je crois que...

Mais avant qu'Edward ne puisse finir sa phrase, il fut pris d'une seconde quinte de toux, plus violente que la première. Lorsqu'elle se fut calmé, Carlisle se pencha sur le jeune homme.

- Si tu accepte, je dois te prévenir que ta vie ne sera plus jamais pareille. Et tu devra t'y habituer pour très longtemps, chuchota-t-il, puis plus bas encore, il lui expliqua avec en détail.

Edward ferma les yeux, comme s'il essayait d'assimiler tout celà. Bizarrement il eut l'air de croire à toute l'histoire. Carlisle ne prononça pas un mot, et regarda avec étonnement le jeune homme.

- Ma mère ? Demanda-t-il finalement, gardant les yeux fermés.

- C'est ce qu'elle voulait, répondit le vampire.

- Je sais, elle m'avait demandé de vous faire confiance. Mais est-ce qu'elle aussi pourra... Sa voix mourrut dans sa gorge.

- Je suis désolé... Murmura Carlisle après un silence.

Une seul larme coula le long de la joue du malade.

- D'accord.

Carlisle fit un signe de tête et se retira pour laisser le jeune homme un peu seul. Ca faisait beaucoup à assimiler. Il décida d'attendre au moins le soir pour le transformer. Au moins la plupart du personnel serait reparti, et il pourrait s'enfuir plus rapidement. Il retourna dans son bureau, et entreprit de préparer son départ. L'air absent, il eut vite fait de fermer son sac. A part quelques livres, il avait peu d'effet personnel. L'avantage de vivre en solitaire, il n'avait en effet ni photo, ni souvenir à emporter. Et comme il déménageait souvent, il avait appris à ne pas voyager trop lourd.
Quitter Chicago le rendait malgré tout un peu mélancolique. La ville lui plaisait bien, ainsi que son boulot, et celà malgré l'agitation récente. Il était plongé dans ses pensées lorsqu'Emilie déboula dans la pièce presque en courant. Elle eut un moment d'arrêt lorsqu'elle vit le bureau vide et le sac fermer devant le vampire.


- Vous partez ? Demanda-t-elle d'une voix à la fois surprise et désapointée.

- Un petit problème de famille, répondit Carlisle.

Ca n'était pas vraiment un mensonge, il allait accueillir un nouveau venu dans sa famille,et ça allait être difficile à gérer.

- J'espère revenir bientôt, continua-t-il.

Là par contre, il mentait allègrement. Il regarda sans ciller la jeune femme qui se tenait face à lui. SA dernière phrase semblait l'avoir rassuré. Pendant quelques secondes, il s'en voulait. Mais il espèrait qu'elle l'aurait vite oublié. De toutes façons, il serait parti, tôt ou tard. Il s'était déjà trop attardé en ville. Les gens commençait à parler, la preuve la mère d'Edward avait plus ou moins deviné. Enfin, après tout elle était très perspicace. Repenser à elle lui fit ressentir un pincement au coeur. Mais il se ressaisit vite.

- Tu voulais me parler ? Demanda-t-il à la jeune infirmière qui n'avait toujours pas bougé.

- Euh... Oui, reprit-elle après un moment d'hésitation. C'est à propos du jeune Masen, sa tension baisse fortement, et il est inconscient, il semblerait que la fin approche.

Carlisle se mit à jurer violemment. Le gamin ne pouvait quand même clapser maintenant ! Il s'excusa auprès d'Emilie et courrut jusqu'au mess. Il rejoint le lit du jeune Edward et tira le rideau. Heureusement il n'y avait personne. Mais il allait devoir changer son plan.
Carlisle regarda un moment le jeune homme qui semblait dormir, presque paisible. "Un gamin..." Repensa-t-il. Et pourtant cce gamin paraissait tellement déterminé. Il laissait tout tombé, juste parce qu'il voulait vivre. Et il allait vivre. Carlisle se pencha vers le cou d'Edward. Malgré la maladie, l'odeur restait un minimum apétissante. Il espérait qu'il arriverait à se retenir. Il n'avait pas l'habitude du sang humain. Mais il espérait que sa retenue serait assez forte.
Et puis il mordit. Il devait faire vite, de peur que quelqu'un n'assiste à la scène, mais pourtant, les quelques secondes qu'il passa les crocs plantés dans la carotides du malade lui parurent une éternité. Le sang qui coulait dans sa bouche était indubitablement meilleur que celui d'aucun animal. Beaucoup plus nourrissant aussi. Il persistait malgré tout un arrière gout un peu rancis, du à la maladie. Lorsqu'il s'écarta brusquement, pour échapper à la tentation, il avait l'impression de n'avoir but que quelque millilitre à peine. Il reprit son souffle, et se calma un peu. Parallèlement, il entendit le coeur du jeune homme s'accélérer, puis s'arrêter d'un seul coup. Il fallait qu'il le sorte d'ici en vitesse.
Sa dernière pensée, alors qu'il quittait l'hôpital pour ne jamais y revenir, fut pour Emilie. Il se demanda ce que la jeune infirmière volontaire allait devenir, et grava dans sa mémoire sa figure bienvellante et souriante. Et alors qu'Edward laissait entendre un léger râle, il lui sembla entendre son rire.
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MessageSujet: Re: Présentation de Carlisle   Présentation de Carlisle Icon_minitimeJeu 24 Déc - 14:40

RP n°3

-Laissez passer ! Laissez passer !

Carlisle se plaque brusquement contre le mur pour laisser passer à toute vitesse un brancard. Depuis le temps il avait largement l'habitude de ce genre de situation. Avec un blessé grave à opérer d'urgence sur les bras, c'était pas le moment de faire dans la politesse. Alors que le brancard le frôlait, il croisa le regard du blessé. C'était une femme, jeune, dans les 25 ans. Elle avait le regard triste, un peu vide, et le teint pâle. Bizarrement, son visage lui paraissait familier. Alors que le brancard arrivait à l'ascenseur, une des infirmières s'exclama :

-Sa tension baisse. Puis après un temps. Elle convulse !

-Vite massage cardiaque ! S'écria le docteur qui suivait le brancard.

Carlisle reprit sa ronde -il avait des patients à voir et malgré ce qui se passait, il ne pouvait pas tout arrêter- mais il laissa quand même son ouïe trainer du coté du brancard. C'est pourquoi il entendit distinctement la voix grave du médecin murmurant.

-C'est fini. Heure du décès : 11h12.

Son coeur se serra. Il n'arrivait toujours pas à retrouver où il avait bien pu voir ce visage. Mais il ressentait au plus profond de lui même qu'il connaissait la jeune femme.

C'était rare que le vampire soit aussi perturbé. Il finit de consulté un de ces patients, puis demanda à un collègue de le remplacer. Il prit la direction de la morgue, où la jeune femme devait déjà se trouver. Il devait éclaircir cette affaire. Il arriva vite dans la partie sud de l'hôpital, qu'il fréquentait très peu. La morgue et les salles d'autopsies étaient un peu à part du reste des locaux, et Carlisle ne s'était jamais beaucoup intéressé aux morts. Il réussi cependant à retrouver son chemin sans demander d'indication. Il y avait peu de monde dan les couloirs, mais une infirmière était à l'accueil de la morgue. Elle fouillait dans ses dossiers et lui tournait le dos. Carlisle s'approcha et fit entendre une toux discrete pour signaler sa présence. La femme se retourna, et la surprise agrandit ses yeux. Carlisle aussi fut surpris, et son visage de marbre se fendit d'un sourire. La femme aussi sourit.

-Docteur Cullen ! Je... Elle ne put continuer sa phrase, la surprise lui coupant le souffle.

-Emilie ! S'exclama Carlisle, ravi de revoir la jeune infirmière qu'il avait du abandonner précipitemment et sans explication. Si j'm'y attendais...

-Je.... Je ne savais pas que vous travailliez ici ! Bégaya la jeune femme.

-Je passe rarement dans le secteur, se justifia le vampire, mais et toi ? Depuis quand travaille-tu à la morgue ?

-Oh je viens tout juste d'arriver. J'ai été engagée la semaine dernière ! Rajouta-t-elle fièrement.

-Eh bien... Murmura Carlisle. Si j'm'attendais à te trouver là... Ca fait vraiment plaisir ! Qu'est-ce qui t'as poussé à t'occuper dans la morgue ? Je pensais que t'allais continuer à t'occuper des vivants.

-Vous savez, la pandémie de grippe m'a un peu refroidit. Voir tous ces gens mourir... Elle frissona. Alors j'ai préféré me tourner vers les morts, c'est plus tranquille. Et vous alors ? Que devenez-vous depuis votre... départ précipité.

-J'ai beaucoup voyagé, répondit Carlisle, passant sur ses quelques années d'exil le temps qu'Edward s'adapte. Et puis j'ai finalement décidé de me recommencer à travailler, à soigner les gens... Et je m'excuse d'être parti comme ça.

Il y eut un petit silence, puis Emilie s'éclaicit la voix avec une toux discrète.

-Alors vous venez pour quoi ? Demanda-t-elle.

-Je suis venu voir un de tes "patientes" récemment admises. Elle a du être apporté il y a une dizaine de minutes.

-Ah oui ! La jeune femme ! Vous la connaissiez ?

-C'est bien possible, c'est ce que je viens vérifier.

-Je l'ai mise sur la troisième table, dans la salle au bout du couloir.

-Merci beaucoup, Emilie. J'espère vous reparlez bientôt, rajouta-t-il en souriant.

Carlisle traversa le couloir et s'approcha d'une table où reposait un corp, recouvert d'un drap noir. Carlisle souleva le tissu rêche et contempla le visage de la femme. Elle était belle, même dans la mort. Très pâle, autant que Carlisle en fait, elle semblait détendu, et triste. Il se souvint de leur rencontre, il y a de ça une quinzaine d'année. Il lui avait soigné une jambe cassée. Elle était beaucoup plus jeune à l'époque, mais elle promettait déjà. Au fil des ans, son air d'enfant c'était changé en une expression de détermination, et d'une certaine forme de mélancolie.
Le vampire caressa les courbes de son visage, pusi de son cou, et ressentit soudain une légère pulsation. Il inspira à plein poumon, et sentit une faible odeur de sang, qui circulait péniblement dans ses veines. Carlisle jura, elle était encore vivante ! Quelle bande d'incapable !
Il lui fallut à peine une milli-seconde pour se décider. Il contempla ce visage presque éteint, et pourtant lumineux. Elle dégageait quelque chose, une senteur douce, qui charmait Carlisle. Il ne pouvait pas laisser se fâner cette fleur. Avant même de réfléchir à la question, il mordit, espérant qu'il n'était pas trop tard.

Emilie triait ses dossiers. Elle aimait avoir un espace de travail organisé. Certains la trouvait maniaque, mais en fait elle savait juste qu'une bonne organisation permettait de faire du meilleur travail. Tout était calme, ce qu'elle appréciait. Il y avait rarement du monde dans ce secteur de l'hôpital, et c'était aussi bien. Elle s'étira et se repencha sur ses dossiers, lorsque soudain un courant d'air la fit frissonner.
Elle se retourna et observa un instant le couloir vide. Carlisle était toujours avec la morte. Emilie n'en revenait toujours pas de l'avoir revu. Elle avait souvent pensé à lui depuis son départ inopiné de l'hôpital, il y a trois ans. Il n'avait pas changé ! Elle, au contraire, avait énormément changé, elle était devenue plus indépendante et plus sûre d'elle.
Ses pensées revinrent au docteur, et elle décida à aller voir si il allait bien. Elle rejoint la salle des cadavres. Mais il n'y avait plus personne, ni Carlisle, ni le cadavre de la jeune femme.
Bizarrement, Emilie ne fut pas plus étonnée que ça. Elle devait s'y faire, c'était la deuxième fois que Carlisle lui faisait le coup. Elle revint à son bureau, et resta un moment à contempler le couloir avec un regard pensif. Peut-être le reverrait-t-elle un jour...
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Edward Masen
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MessageSujet: Re: Présentation de Carlisle   Présentation de Carlisle Icon_minitimeMar 29 Déc - 23:53

    Validé mon petit papa ! Hey ! T"as remarqué que tu joue encore mon père xD
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Carlisle Cullen

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MessageSujet: Re: Présentation de Carlisle   Présentation de Carlisle Icon_minitimeMer 30 Déc - 0:01

Ouai ce rôle va me coller à la peau ! ^^ Par contre toi tu joue plus ma fille Sad ^^
Merciii !
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MessageSujet: Re: Présentation de Carlisle   Présentation de Carlisle Icon_minitime

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