Mon cours de maths allait commencer et je trainais encore dans le couloir. De toutes façons, je n'aimais pas les maths, c'était beaucoup trop dur et ennuyeux à mon goût. Je ne voyais pas pourquoi je devais me dépêcher de me rendre dans un cours que je n'apprécie pas.
Mais finalement, je me sentis obligé d'y aller car c'était mon premier cours de maths à Forks.
Quand j'arrivais, la porte de la salle était ouverte, j'inspirais un grand coups et entra dans la salle de classe.
Il y avait déjà quelques élèves, tous étaient installés par deux, quelques-uns discutaient et riaient. Je me sentis seule, je ne connaissais personne et personne ne me connaissais.
Je regardais l'ensemble de la classe et choisis une table à côté de la fenêtre, je m'assis et mis mon sac sur mes genoux, j'en sortis ma vieille trousse pleine de stylos vides et de petits mots.
Puis j'ai repensée à mon lycée d'avant, à mes amis et à Adahy, à mes anciens profs. C'était étrange à dire mais, tout cela me manquait énormément. Surtout mes amis, je ne les voyais presque plus à présent. Adahy me manquait lui aussi, je continuais de le voir régulièrement mais je me rappellais que quand j'étais encore au lycée de la réserve, je pouvais me serrer contre lui et l'embrasser aussi souvent que je le souhaitais, je pouvais allez le retrouver durant chaques intercours, le soir il m'emmenais sur les plages de la réserve et nous passions des heures et des heures à marcher sur le sable.
Depuis que j'étais à Forks, je devais rentrer chez moi pile après le lycée pour pouvoir terminer mes devoirs et étudier les cours. Je regrettais de ne pas avoir travailler plus souvent quand j'étais au lycée de la réserve, si j'avais eu de meilleures notes, je serais restée là-bas, avec tous mes amis et surtout avec mon amoureux.

Je sortis une feuille de mon sac et griffonnais dessus, j'écrivais les prénoms de toutes les personnes qui me manquaient et que je voulais revoir. A la fin de la liste j'écrivis en gros : "ADAHY".
Je relus tous les prénoms inscrits sur ma feuille et leva la tête en direction de la fenêtre.
Au bout de ma table, une jeune fille attendait debout. Elle avait les cheveux assez longs et ses yeux était marrons. Quand elle se tourna dans ma direction, je baissais les yeux sur ma feuille.

Je me levai, et descendis pour manger mon petit déjeuner. Une fois celui-ci finit je remontai dans ma chambre. J'allai dans mon dressing.
Ma grand-mère me l'avais arranger et Alice m'avais aidée à le remplir. Ce matin je mis un jean et une chemise blanche. J'allai dans la salle de bain, me brossai les dents et démêlai mes cheveux. Je l'ai laissai détacher. Je redescendis enfilai ma veste et montai dans la voiture.
Direction le lycée. Autant le retour à Forks me faisait plaisir autant le retour au lycée m'ennuyai. Je pensai connaitre assez de choses pour ne plus y aller mais bon, mon grand-père insistait pour que tout le monde y aille. Seul Jacob y avait échappé.
Nous nous garâmes, Alice donna l'emploi du temps à toute la famille. Elle pris ma mère par le bras pour lui annoncer qu'elle l'accompagnait. Leurs salles étaient juste à côté.
Alice était en deuxième année et ma mère en première année, comme moi. Jasper était en terminal ainsi qu'Emmett et Rosalie. C'est trois la me saluèrent et partirent en cours.
Emmett de pu s'empêcher de me souhaiter de ne pas me perdre. Je levai les yeux au ciel et partit de mon côté. Les cours de math c'était pas trop mon truc mais je devais y aller. Dans les couloirs les élèves se bousculait, se saluait, certain jouait et d'autre boudait. Je souriais de voir les réactions des gens. La porte de la salle de math était ouverte. Je m'arrêtai devant. *Courage*. J'entrai, le prof regardait des papiers. Mes nouveaux camarades de classe papotaient entre eux. Je baleyai la salle du regard afin de trouver une place qui me plaisait. Une fille aux cheveux long et brun s'était installé à côté de la fenêtre.
Vu qu'elle gribouillait sur sa feuille je supposai qu'elle était seule. Je me dirigeais vers elle, m'arrêtais à côter de sa table et me tourna vers elle. Elle me regardait et quand elle vit que je me tournais vers elle, elle plongea son regard dans sa feuille. Elle avait l'ai simpathique mais timide.

-Bonjour! dis-je d'un ton joyeux. Je peux m'asseoir à côté de toi ?

Elle me regardait. Son visage me disait quelque chose. Je ne savai plus où, mais j'étais persuadé de l'avoir déjà croisé quelque part. En attendant sa réponse je cherchai dans ma tête où j'avais bien pu voir cette fille.

Elle devait certainement me prendre pour un extraterrestre car au lieu de répondre à la question qu'elle m'avait gentiment posée, je la regardais bouche-bée, ne sachant quoi lui répondre. Ce n'était pourtant pas compliqué de dire "Oui" ou "non" mais je n'arrivais pas à dire quoi que ce soit.
Je savais parfaitement que je voulais qu'elle s'asseye à côté de moi, ça me permettrais de faire connaissance, mais elle m'intimidait.
Elle avait l'air tellement à l'aise, elle était vraiment très belle. C'était même plutôt étrange de voir quelqu'un de si beau et j'avais l'air tellement stupide, je n'étais même pas capable de dire "oui tu peux t'asseoir à côté de moi".
Je pris mon courage à deux mains et je me lançais:
-Salut...Euh je ... Je m'appelle Lili. Lili Delhi, je suis nouvelle et je ne connais absolument personne ici.
J'avais enfin réussi à former une phrase à peu prêt correcte. Cette fois c'est elle qui parût surprise, comme si elle n'attendais pas recevoir une réponse.
-Ah, au fait, tu peux t'asseoir!
Mais elle ne s'est pas assise dessuite. Nous avons continué de nous regarder pendant encore quelques secondes qui me parurent interminables.
Quand le professeur déclara que le cours allait commencer, elle s'installa enfin.
Je voulais parler à cette fille, engager la conversation, mais je ne savais comment m'y prendre. Aucun mots ni aucune phrase ne me venait à l'esprit.
Comme je me sentais ridicule, à regarder de tous les côtés en ne sachant quoi faire, je pris un feutre dans ma trousse et gribouilla à nouveau. Puis j'eu une idée.
Je déchirais un morceau de ma feuille ; puisque je n'arrivais pas à lui parler, j'allais lui écrire, et un jour peut-être je pourrais bavarder avec elle sans en avoir peur.
"Tu es nouvelle toi aussi ?"
Et je déposa le morecau de papier devant elle.

J'attendais la réponse de cette fille. Elle était bouche bée et regardait dans ma direction. Je regardai autour de moi pour voir si quelque chose valait la peine d'être dans cet état mais rien ne me surpris. C'était bien moi qu'elle regardait de cette manière.Elle ne parlait toujours pas et je commençai à croire qu'elle avait perdu la parole. Je m'éclaircis la gorge, elle reprit ces esprits et se présenta. Elle s'appelait Lili Delhi, elle était nouvelle et elle ne connaissait personne. Elle parut contente d'avoir placé sa phrase et j'en fus étonné.

-Ah, au fait, tu peux t'asseoir! ajouta-elle.

Je ne m'assaillais pas de suite et partit dans mes pensées. Quand Mr Banner annonça le début du cour je m'installai et me souvenais où j'avais vu Lili. Comment oublier cette rencontre particulière qui avait coûté la vie à mes chaussures. J'étais en course pour acheter à manger pour Jake et moi. Je me souvins qu'il fallait que j'aille chercher un chemisier chez le teinturier. J'appelais Alice sur son portable.

-Oui c'est moi ! Que puis-je pour toi Nessie?

-Tu pourrais aller chercher mon chemisier chez le teinturier avant qu'il ne ferme s'il te plait ?

-C'est comme si c'était fait ! dit-elle contente.

-Merci ! dis-je avant de me faire percuter par une fille.

Je marchai plutôt vite et la demoiselle en face de moi n'allais pas doucement. Elle avait un pot de sauce tomate entre les mains et pendant le choc celui-ci était tombé et c'était fracassé sur mes chaussures. Mon téléphone était tombé. Je le ramassai et le mis à mon oreille. Alice demandait ce qui se passait.

-J'te rapelle ! donnais-je en réponse à ma tante.

Je coupai avant qu'elle ne réponde. Je rangeai mon portable dans ma poche, secouai mes chaussures pour enlever le plus gros de la sauce tomate.

-Je suis désoler! dit-elle en regardant mes chaussures.

-Oh sa ! De toute façon je ne les aimais pas! mentis-je en souriant. Mais vous sa va ? demandai-je en voyant qu'elle se frottait le bras.

Elle répondit oui de la tête. Elle n'osait pas me regarder sûrement gêner d'avoir ruiné mes chaussures. Elle me salua et partit à toute vitesse. Je voulus la rattraper pour lui rembourser le pot de sauce tomate mais il fallait que quelqu'un présente des escuses au dirigeant du supermarché. C'était une dame. Elle n'avait vraiment pas l'air contente. Je lui avais demandé combien je lui devais et elle m'avait répondu que cette fille qui m'était rentrée dedans avait payée.
Voila comment j'avais rencontré cette fameuse Lili. Je sortis mon ordinateur et l'alluma. Ma voisine de table avait une feuille sur la quelle elle gribouillait en attendant le début du cours. Elle déchira un morceau de sa feuille écrivit et me le passai. Je me demandais ce qu'elle faisait. Elle voulait savoir si j'étais nouvelle moi aussi. Je voulais lui répondre mais je n'avais pas de quoi écrire sur un papier. Je lui répondis oralement.

-Je m'appelle Renesmé Cullen-Black et je n'ai pas de stylo pour te répondre. Dis-je en faisant un petit sourire.

Je ne pouvais pas lui dire la vérité. Je devais mentir et c'est ce que je fis.

-Oui je suis nouvelle. Ma famille et moi sommes arrivés il ya a quelques semaines.
Puis j'engageai une nouvelle conversation.
Il me semble qu'on c'est déja rencontré ! Tu sais au supermarché !

Elle ne répondis pas à la question que j'avais écrit sur le petit morceau de feuille mais elle semblait pensive, totalement perdue dans ses pensée.
J'en profitais pour l'observer un peu plus, sa beauté m'étonnaie toujours. Ses yeux marrons étaient vraiment magnifique et ses cheveux paraissaient si soyeux. Elle fixait un point devant elle, imperturbable.
Apres quelques minutes, elle sortit son ordinateur portable et elle l'alluma. Je me rendis compte que mon ordinateur à moi était encore dans mon sac, posé sous la table.

"-Je m'appelle Renesmé Cullen-Black et je n'ai pas de stylo pour te répondre."

En disant cela, elle affichait un sourire qui la rendait plus jolie encore. Je ne fus pas étonné qu'elle n'est pas de stylos, j'étais d'ailleurs totalement ridicule avec ma vieille trousse. Elle parla à nouveau.

"-Oui je suis nouvelle. Ma famille et moi sommes arrivés il ya a quelques semaines.Il me semble qu'on c'est déja rencontré ! Tu sais au supermarché !"

Le supermarché ? Oh...Je me souvenais. C'était certainement le jour le plus honteux de toute mon existence : Cette journée avait commencé par un réveil plutôt brutal, mes parents avaient invité des personnes à venir déjeuner chez nous mais ils avaient oubliés de prévoir la nourriture. Donc, mon père frappa le plus fort possible à la porte de ma chambre et entra en criant qu'il fallait que j'aille acheter le nécessaire au supermarché du coin. Comme mon père était déjà bien énervé, je n'osais pas refuser. Je m'étais habillé en vitesse donc n'importe comment et j'étais parti. Je commençais mes courses et pris bien soin de ne rien oublier. Un pot de sauce tomate dans les mains, mon sac dans l'autre, je fonçais à travers les rayons jusqu'au moment où j'heurtais quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Je me sentis terriblement gêné : Je venais de renverser l'intégralité du pot de sauce tomate sur les chaussures d'une fille. Son téléphone gisait au milieu des débris de verre. Je m'excusais et partis payer mes courses, ainsi que le pot de sauce tomate.

-Maintenant que tu le dis je me rappelle effectivement de toi. Encore désolé pour tes chaussures, et pour ton téléphone portable aussi ! Si tu veux bien accepter mes excuses on pourrait devenir amie, tu crois pas ?

J'aimerais tellement me faire des amis dans ce lycée, et elle était vraiment très gentille. J'esperais qu'elle ne me trouvais pas trop stupide, j'avais quand même bousillé ses chaussures.

Elle parut chercher ce souvenir dans sa mémoire. Je la laissai se remémorer cette journée, allumai mon
ordinateur et écoutait ce que le professeur racontait. Il se présentait, Mr Langue professeur de math. Il fit
un bref discours sur sa matière et sur ce qu'il attendait de nous. Puis il commença à appeler les élèves un
par un. Les mains se levaient une par une avec un « présent » ou « présente ». Vins mon tour.

-Renesmé Cullen-Black ?

- Présente ! dis-je en levant la main.

Il continuait sa liste et arrivait à Lili.

-Lili Delhi ?

Je la regardai pour voir si elle avait finit de se remémorer cette journée. Elle répondit au professeur et se
tourna vers moi. Elle se souvenait de cette journée, elle s'excusait pour mes chaussures et pour mon
portable. Celui-ci était tomber pendant le choc.Il avait récolté quelques rayures mais rien de grave. Il
marchait encore et c'était l'essentiel. Elle me demandait de bien vouloir accepter ses excuses et voulais
savoir si nous pouvions devenir amie.

-Ne t'en fais pas pour mes chaussures! Et mon portable marche toujours ! dis-je en souriant. Bien sûr j'accepte t'es excuses !

Puis je réfléchissai à sa deuxième question. Drôle de question d'ailleurs. Cela ne voulais pas dire que je
refusais d'être son amie mais les gens me demandaient rarement voir jamais d'être leurs amis. Soit ça se
faisait naturellement soit ils me fuiyaient. Lili avait l'air vraiment peiné d'être seule. Je ne pouvais la
laisser comme ça.

-Euh... Pourquoi pas. Je veux bien être ton amie. dis-je en souriant.

Elle n’avait pas l’air méchante ni trop curieuse mais plutôt direct. Il fallait que je la connaisse un peu plus.

-T’habite dans le coin ?

Pendant que je revoyais dans ma tête la scène du pot de sauce tomate elle alluma son ordinateur et le professeur commenca à faire l'appel. Je répondis présente puis Renesmé m'adressa à nouveau la parole pour répondre à la question que je lui avait posé. Elle accepta mes escuses et voulu bien que je devienne son amie.
"T'habites dans le coin ?"
Me demanda t'elle.

"Oui, je suis de Forks mais avant j'allais au lycée de la réserve. Je ne sais pas si tu connais ce lycée mais mes parents n'ont pas voulue que j'y reste. Le problème c'est que tous mes amis sont à mon ancien lycée et jusqu'à maintenant je me sentais un peu seule !"

J'avais l'air tellement pathétique en disant cela qu'elle devait à présent avoir pitié de moi. A côté d'elle j'étais vraiment ridicule, en plus elle souriait tout le temps et moi je passais ma vie à présenter mes excuses ou à me plaindre sur ce qui n'allait pas dans ma vie. Il fallait réellement que j'arrête ça !
Alors pour essayer de rattraper le coup, je lui retourna sa question :
"Et toi ? Tu viens d'où ?"
J'avais fais des efforts en posant cette question : j'avais souri !
Malheureusement, je n'ai pas pu sourire longtemps :

"Mesdemoiselle ! Lança t'il, si on vous dérange faites nous signe. Vous commencez plutôt mal l'année !"
Quel rabajois ! Mais j'acquiesa de la tête pour lui faire comprendre que cela ne se reproduirai pas, enfin... c'est ce que je devais lui faire croire.
Je sortis mon ordinateur de mon sac et l'alluma en attendant sa réponse.
Le professeur ne faisait même plus attention à nous à présent.