Présentation de James Volturi

« Où vas-tu, Gilgamesh ?
La vie que tu cherches
Tu ne la trouveras pas
Lorsque les Dieux créèrent les hommes
Ils leur destinèrent la mort
Et pour eux ils gardèrent
La vie éternelle. »
© L'Épopée de Gilgamesh

Nom : Volturi (anciennement Wesbury)
Prénom(s) : James
Âge/Date de naissance : 31 ans physiquement. Il a en réalité 1000 ans tout juste. Enfin, James est né le 16 février 1097.
Caractère : James est loin d'être un ange, il faut le dire. Sujet à de grosses sautes d'humeurs, il peut rentrer dans une colère noire d'un seul coup. S'ajoute à ça une léger sadisme, qui peut faire frissonner les non avertis. James est le genre de personne qui aime jouer avec la nourriture. Malgré tout, il ne fait rien pouvant compromettre son but. Chacun de ses actes est réfléchi pour remplir à bien la mission qui lui a été confiée par Aro, Caïus et Marcus. Il est en effet loyal aux Volturis.
La seule personne qui peut modérer son coté sadique et colérique est Lexa, sa femme. Il la aimé dès le premier regard. Et depuis la passion ne s'est jamais éteinte. D'ailleurs, il est parfois extrêmement jaloux dès que quelqu'un semble s'intéresser de trop près à la vampire.

Pseudo : Matty
Âge : 17 ans
Comment avez-vous découvert le forum ? J'y suis déjà ^^
Des suggestions ? Non, pas pour le moment.
Votre avatar : Milo Ventimiglia
Autre chose ? [Ok by Edward] (de tête ! xD j'commence à le connaître)

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Il vous faudra faire un post RP d'une dizaine de lignes minimum ( ce qui n'est pas la mort vous en conviendrez ) sur un évènement majeur de votre vie. Cette évènement est à choisir parmi la liste ci-dessous.

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1st RP
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1097, le 16 février

Thibaut Wesbury était plus ou moins en état de choc. Tout allait trop vite pour lui. Ses mèches brunes retombaient sur son visage anguleux, dont la joue droite était barrée par une vieille cicatrice héritée d'un quelconque champs de bataille. Une dame âgée s'approcha de lui.

-Messire,

dit-elle,

il serait préférable que vous nous attendiez dans la grande salle.

-Mais...

Commença Thibaut, avant de se faire aussitôt couper la parole.

-Nous connaissons notre travail, ne vous inquiétez pas, votre femme s'en sortira à merveille.

Thibaut fut relégué en dehors de sa chambre, et gagna la grande salle, où il passa les heures qui suivirent à tourner en rond. Malgré tout les champs de bataille qu'il avait connu, tout les combats, il n'avait jamais été autant stressé de sa vie. Lui, un noble, respecté de ses pairs, vassal et ami du comte de Shrewsbury, était effrayé à l'idée d'être père. Mais tellement heureux aussi. Il aimait sa femme, plus que tout, et l'arrivée d'un héritier pour ses terres l'emplissait de joie et d'espoir.
Après quelques heures qui lui semblairent durées des jours, la même vieille dame, une servante de la maison depuis fort longtemps, revint voir le noble anxieux, et s'adressa à lui de sa voix calme et douce.

-C'est un fils messire. Il est en bonne santé, et parait vigoureux.

Un sourire illumina la figure de Thibaut, mais il s'atténua bien vite lorsqu'il vit la triste expression de la domestique.

-Ce n'est pas tout,

dit-il,

que se passe-t-il ?

-C'est votre femme, elle... Elle est très faible. Je ne sais pas si...

Mais Thibaut ne l'écoutait plus, il se dirigea à grand pas vers la chambre. Juste avant qu'il n'y entre, la vieille dame lui adressa une dernière fois la parole.

-Sa vie n'est pas en danger dans l'immédiat, mais je ne sais pas si elle ne s'en remettra jamais. Elle est très faible, il ne faut pas la bousculer.

Thibaut se figea un instant, la main sur la poignée, et laissa s'échapper un soupir, puis il entra. Sa femme était allongée sur le lit, et paraissait bien pâle. Elle tenait entre ses bras ce qui paraissait être de loin un paquet de linge. Mais bien vite, Thibaut aperçut une main qui en dépassait. Il s'avança lentement, et sa femme lui tendit le paquet avec un faible sourire. Il le prit tendrement, et contempla son fils. Il avait déjà une touffe de cheveux bruns sur le crâne, et ses bras remuait dans tous les sens. Ses mains se refermait dans le vide, comme s'il tentait d'agripper quelque chose. Le silence règnait, tandis que Thibaut découvrait son enfant. Pas un silence pesant, mais plutôt respectueux. Toutes les servantes qui avaient aidé à l'accouchement regardaient avec tendresse le père et le fils. Puis Thibaut prononça quelques mots, dans un murmure.

-Bienvenue à toi, James Wesbury.

1102, le 12 janvier

James jouait avec une épée en bois dans un coin de la grande salle. D'un coup bien ajusté contre le mur, il déchira un morceau de la tapisserie bien famillière. A 5 ans, il avait déjà parfaitement compris ce qui l'attendait pour ce genre de bétise. C'est pourquoi il s'éloigna aussitôt, tentant de se faire discret. Mais personne ne faisait attention à lui. De son jeune âge, il dévisagea chaque personne présente dans la pièce. Il y avait la vieille Marguerite, qui venait d'apporter à boire et qui repartait déjà, congédier par Thibaut, son père. Ce dernier était en pleine discussion avec un homme de haute stature. Celà se voyait aussitôt. Fier autant dans l'allure que dans l'expression, il semblait avoir bien entamé la trentaine. Tout en croquant dans une pomme, il donnait ses ordres à Thibaut Wesbury. Robert II de Bellême était venu s'entretenir avec son vassal.

-Ce Beauclerc s'imagine qu'il va me faire tomber comme celà. Il ne manque pas de culot.

-C'est du Roi que vous parler. Henri Ier d'Angleterre, votre Roi,

répliqua Thibaut.

Robert cracha de dégout.

-Je suis fidèle à Robert de Courteheuse, duc de Normandie. C'est à lui que devrait revenir la couronne d'Angleterre.

-Là vous allez trop loin, si quelqu'un vous entendait dire ça...

-Que pourrait-il m'arriver de plus ?

Le coupa Robert.

Je suis déjà en disgrâce, et Henri veut me voir mort. Il a envahie mes terres, et le comté de Shrewsbury ne tardera pas à tomber.

-D'ailleurs à ce propos, que comptez vous faire ?

-Retourner en Normandie, à la seigneurie de Bellême. Henri est sur son territoire, et il est trop fort pour moi. Mes terres de Arundel et de Tickhill sont déjà tombées entre ses mains, et ma forteresse de Bridgnorth est assiégée.

Thibaut soupira.

-Il est bien dommage de voir l'héritage de votre frère finir ainsi.

-Je sais à quel point vous aimiez mon frère,

s'exclama Robert une drôle d'expression sur le visage, mais sans la moindre méchanceté,

le Grand Comte de Shrewsbury !

-Votre frère était un ami,

répondit calmement Thibaut,

et quand il est mort, à peine deux mois après ma défunte femme...

Sa voix se tue.

-Ne restez pas coincé dans le passé,

répondit Robert,

il ne faudrait pas que vous oubliez où se trouve votre fidélité...

Thibaut se leva aussitôt, un air mauvais sur le visage.

-N'insultez pas mon honneur en remettant en doute ma parole !

S'écria-t-il, passablement énervé.

Je vous ai juré fidélité, tout comme à votre frère, et je vous resterai fidèle.

-Bien bien,

répondit calmement Robert en jetant le trognon de pomme qui lui restait dans la main,

alors vous resterez ici, à diriger le comté de Wesbury. Le roi me veut moi, si vous ne vous mettez pas sur son chemin, il vous laissera tranquille. J'ai besoin d'un allié en Angleterre.

-Comme vous le voudrez.

A ce moment, James, qui avait reccomencer à jouer à l'épée, frappa un peu trop fort dans une armure décorative. Le bruit sourd se répercuta dans la salle. Robert II de Bellême éclata de rire.

-Une vraie pile électrique votre fils,

lança-t-il à Thibaut.

1104, le 15 novembre

James marcha vite, d'un pas décidé et volontaire. Sans marquer une pause, il entra dans la grande salle où l'attendait son père, le comte de Wesbury. Il y avait un certain comique dans l'allure de l'enfant, mais aussi une certaine tristesse. Il n'avait que 7 ans, et son visage était encore celui d'un enfant, mais il avait l'allure et l'expression d'un homme de 27 ans. Au fond de ses yeux ne brillait plus l'innocence d'un enfant, comme une étincelle disparut bien trop tôt. Thibaut Wesbury, son père, l'attendait avec impatience, et une expression indéchiffrable s'étalait sur son visage. Il lança à peine un regard à son fils lorsque celui-ci entra dans la pièce et lui adressa la parole.

-Père. Vous m'avez fait mander ?

Un silence s'installa pendant quelques instants. Puis Thibaut se tourna enfin vers son enfant, et prit la parole.

-Tu as frapper Marguerite.

Ce n'était pas une question. Sa voix était froide et tranchante. James se récria aussitôt.

-J'avais mes raisons, et ce n'est qu'une servante !
-Elle t'a vu naître !
-Celà n'a rien d'exceptionnel.
-Elle s'est toujours occupé de toi avec douceur et...
-JE N'AI BESOIN DE PERSONNE !

Le cri retentit dans la grande salle, formant un faible écho qui se répercuta dans le silence qui suivit. James s'était relevé et fixait son père avec froideur. Il avait l'air d'avoir pris 10 ans, et 30 bon centimètres. Le temps fut comme figé, alors que le père et le fils se défiait du regard. Puis Thibaut s'assit dans un soupir, attristé par l'attitude de son enfant unique.

-Si seulement ta mère était encore en vie...

Soupira-t-il.

-Je n'ai pas de mère !

Cria James, l'air mauvais.

Cette fois, la réponse ne se fit pas attendre, Thibaut se leva d'un coup de son siège et domina son fils de toute sa hauteur.

-SUFFIT ! Si tu ne veux recconaitre mon autorité de père, alors tu t'agenouillera devant le comte de Wesbury, auquel tu dois allégence !

Le silence qui suivit se fit pesant. Puis, lentement, James s'agenouilla sans un bruit.

-A vos ordres, messire,

murmura-t-il.

-Si tu es assez grand pour me parler sur ce ton, tu l'es assez pour travailler. A partir de demain tu entrera sous la tutelle de notre maître d'arme, pour devenir écuyer. Maintenant tu peux te retirer, James Wesbury.

En silence, l'enfant s'inclina, puis sortit de la pièce.